dimanche 3 février 2008

Voyage aux Indes (57)

Et la vie continue sur les bords du Gange

Hier il a fait une journée radieuse à Varanasi. Le soleil brillait de tous ses rayons et j'ai passé une bonne partie de la journée à me faire chauffer comme si je voulais enlever toute l'humidité accumulée dans mon corps au cours des derniers jours au Népal. Les "vendeurs du temple" bien qu'encore très présents ne me dérangent plus et je m'étonne qu'ils aient fait autant d'effet sur moi lors des premiers jours dans la ville sainte. J'ai même jaser avec une petite vendeuse de carte postale hier . Elle était bien découragée que moi son premier client n'aie rien acheté (il n'y a pas de belles cartes postales à Varanasi, on dirait des cartes de 1960). Pour eux la notion du premier client est très importante et s'il ne réussise pas à vendre au premier ils se disent que la journée ne sera pas bonne. C'est pour cela dailleurs qu'on a intéret à magaziner le matin de bonne heure on ne pourra jamais avoir de meilleur prix. Je lui ai donné quelques notions de la pensée positive et changer en partie sa définition de premier client; je l'ai quitté en lui assurant qu'elle aurait une bonne journée, ce qui fut le cas dailleurs l'ayant revu ce matin . J'ai pris la bonne décision en décidant de revenir maintenant, je n'ai plus d'enthousiaste à me promener, à chercher de belles images et je préfère plutôt relaxer et même me terrer dans ma chambre d'hotel. Je n'ai pas une vue superbe ici mais par contre j'ai une chambre confortable et une douche toujours chaude. Je prend la majorité de mes repas à l'hotel. J'en ai cependant profiter pour faire réparer des choses décousues, une boucle cassée, ça coûte presque rien ici et les gens sont très contents qu'on leurs confie la tâche. Aujourd'hui le temps est couvert pas de soleil et un petit vent sur le Gange ce qui rend l'air très froid, tout le monde se blotti dans sa couverture et la ville est au ralenti. J'ai vu dans le journal qu'il a beaucoup neigé en Chine et que la température y est très mauvaise. Ici en Indes les gens disent qu'il a fait plus froid qu'à l'habitude cet hiver. La planète est en train de montrer aux petits microbes que représente l'homme pour elle qu'ils devront faire face aux conséquences de leurs abus... J'ai vu des images de Chicago sur CNN ce matin, il avait l'air aussi d'y faire très froid... Je ne ferai pas beaucoup de pistes dans la neige de Montréal je pense et comme le disait Luis Mariano: " Mexico Mexiiiicoooo!"

vendredi 1 février 2008

Voyage aux Indes (56)

La jeune sud-africaine a pris le train de bonne heure, elle se dirige vers Varanasi avec tous les conseils possibles que son second père des vingt quatres dernières heures a pu lui donné. Ca m'a fait du bien de retrouvé mon coté paternel pour un instant. Je retrouve Gorakhpur dans un état encore plus lamentable que je l'avais imaginé à la noirceur. C'est un trou infecte ou vit plus de sept cents milles personnes qui peux décourager les visiteurs les plus avertis. J'essai en marchant autour de lui trouver des qualités mais je ne suis pas capable. Pas de restaurants que des gargottes dégoutantes, un bruit incessant, sale au possible, pas d'électricité plus d'eau à l'hotel, je fais du temps dure... Je suis devant l'ordinateur et j'ai la réponse de mon agent de voyage. Pour $130 de frais j'ai la possibilité de faire changer mon billet et d'avoir une place sur l'avion du 7 Février, trois mois jours pour jours après mon départ de Montréal. Je me sens fatigué et Gorakhpur a été le dernier coup de couteau dans mon coeur, je suis un peu décu mais je partirai le 7, je sens mon système immunitaire fragile, il le faut. Il reste sept jours, je dois quitté Gorakhpur le plus vite possible, je ne peux pas aller a Delhi pour sept jours trop de pollution comme mentionné précedemment après trois jours dangereux pour la santé, je vais aller a Varanasi, je connais la ville et je m'y sens bien. Plus de places sur le train de nuit, je décide de prendre celui de 17:00 hrs , il sera la a 22:00. J'aime pas arrivé a la noirceur mais le fait de connaitre Varanasi et la décourageante Gorakhpur me convint de le faire. Erreur! Je n'allais pas être au bout de mes peines...
Le train arrive une heure et demi en retard. Vingt minutes de rickshaw dans une villes ou seul les énergumenes sont encore debout et j'arrive au ghat principal, je marche sur les ghats et je ressens de la peur, un rabatteur qui me harcelait pour me "trouver" un bon hotel à qui j'ai dit de partir me crie:" Pas par les ghats c'est dangereux" je souhaite que mon hotel soit ouverte et aura de la place. En arrivant le coeur me pompe à cent quarante, j'ai marché vite, avec des baggages pesants, plus jamais ce genre de baggages je me le jure encore une fois. On m'ouvre apres quelques coups dans la porte: malheur il n'y a pas de places, je suis pret à coucher par terre pour ne pas retourné dehors mais le seul employé avec qui j'avais de la misère contrairement aux autres qui sont présents ne veux absolument pas. Je retourne dehors. Ca va prendre quatre heures dans les ruelles noires aux individus louches et à travers les ghats à éviter les bouses de vaches à me trouver une place... une nuit d'enfer que je ne souhaite pas à mon pire ennemi... Je ne parlerai pas des détails. Cette fois la ce n'étais pas la bonne décision contrairement a celle d'hier... Je l'ai payé cher... et j'ai souffert, je suis trop vieux pour ce genre de choses. Après deux heures de sommeil qui ne m'enleve pas vingt pour cent de ma fatigue je dois me levé pour voir la réponse de l'agent de voyages et réserver mon billet de train le plus vite possible. C'est régler je serai sur l'avion le 7 Février et après un trajet en rickshaw ou le soleil me redonne de l'énergie, je réserve le dernier billet sur le quota des touristes en classe 3A sur le train de lundi le 4. Je suis retourné a mon ancien hotel pour voir le patron avec qui j'avais eu des rapports cordiaux et lui expliquer que son employé avait fait une erreur qui avait mis ma vie en danger, mais à part des excuses et un thé il ne s'est pas passé grand chose. Ils ne pensent pas comme nous autres les Hindoues. Pour ces gens là la vie ça ne vaut rien , et dans l'état qu'ils vivent, avec la reincarnation on aura peut-être plus de chance la prochaine fois... donc se faire égorgé dans une ruelle c'est pas si pire que ça... C'était mon karma je suppose...

Voyage au Népal (16)

Je me suis levé à 05:00 hrs avec le présentiment que la journée serait éprouvante. J'ai pris un billet avec l'autobus touristique en espérant que ce serait aussi bien que celle de Katmandou à Pokhara. Il fait froid et une épaisse brume recouvre tout. l'humidité nous pénetre jusqu'au coeur. L'électricité ayant été coupé presque toute la journée d'hier, l'eau est glacial et je ne peux prendre ma douche avant de partir. L'autobus assez médiocre arrive une demi-heure en retard. Si j'avais été seul, j'aurais pensé être au mauvais endroit ou mettre fait avoir mais nous sommes une quinzaine. L'autobus arrive avec la moitie des bancs pris par des Népalais. Eux peuvent pendre l'autobus dans la ville, les touristes se font toujours envoyé loin à un endroit pas trop accessible pour permettre au chauffeurs de taxi de nous collecter une autre cent roupies. Au Népal tout ce qu'on veux des touristes c'est leur argent et tout les rackets sont bons comme enlevé les panneaux dans les trails et attendre un touriste perdu pour lui arraché le plus possible en jouant la carte des sentiments. La manière que leur commerce est arragé, il serait tous en prison pour escroqueries au Canada, malgré qu'on a beaucoup de lois mais aussi beaucoup de difficulté à les emprisonner nos escrots: au moins les Népalas eux font ça par obligation. Bon eh bien mon pressentiment se concrétise, il y a un Népalais à ma place et il ne veux pas la quitté, J'ai payé mon billet surement deux ou trois fois plus que lui pour avoir la fenêtre du bon coté pour prendre des photos mais il dit qu'il a le siège B4 mais refuse de me montrer son billet. Si j'avais été au Canada je pense que je n'aurait pas été capable de m'empêché de l'étouffer. Heureusement la petite pensée qui m'a pris trente ans à recevoir arrive à temps et je me calme prend un grand respire et me dit que les prisons Népalaises ne doivent pas être tres confortable. La route est mauvais, détrempé et ce n'est juste que tournants dangereux et précipices. Après une quarantaine de kilomètres, malheur ou plutot bonheur que ce ne soit pas arrivé dans un tournant dangereux un bris d'essieu arrière coince la roue sous l'aile de l'autobus. Le vendeur de billet sort et on essai de réparé, mais c'est à mon avis impossible sur le bord de la route pour un bris majeur de la sorte. Je pense que je viens de passer près de la mort, et je comprend maintenant pourquoi on voit tant d'autobus au bas des ravins. De toute façon mon idée est faite réparation ou pas je ne prend plus cette autobus. Ca fait déja une heure qu'on est au froid sur le bord de la route. Une jeune Sud-Africaine me regarde et je comprend qu'on vient d'avoir la même idée. On décide avec une Allemande d'aller chercher nos baggages sur le toit de l'autobus et d'en prendre une autre. Après plusieurs autobus plein il y en a un qui arrive, arrete apres qu'on lui eu fait signe et le vendeur de billets en ressort avec le sourire et les yeux en signe de roupies. Les douzes Asiatiques décident de risquer leur vie plutot que de perdre le cout du billet et de dépenser quelque deux cents cinquante roupies de plus une affaire comparativement au prix qu'on a payé. Moi et les deux autres jeunes filles on décident que notre vie vaut plus que ça et on prend l'autobus. Le voyage a été infernal. l'autobus est plein après peu de temps, on est coincé en arrière avec les baggages dans l'allée, je me fait vomir dessus par un bébé Népalais que j'avais eu la mauvaise idée de prendre pour aider sa mère. On se fait brasser ça vomis dans des sacs , la senteur est infernale et je me met à rire en passant que j'ai quand même pris la bonne décision. On arrive à la frontière apres un voyage de dix heures, fourbu mais en vie. Je prend l'autobus pour Gorakhpur avec la jeune sud-africaine. Apres un voyage de quatre heures qui était supposé en duré deux dans le bruit infernal des Indes les mauvaises routes, la poussiere (on avait du passe par la campagne un pont troué sur la route principale nous obligeant a faire un détour). on arrive dans une ville pollué et sale. Une journée éprouvante s'acheve et le bapteme des Indes frappe fort pour ma jeune compagne. Tous les hotels sont minables et sales, gare de trains pleins de mendiants et de personnes qui dort partout, la police qui fraie le chemin pour les passagers légitimes à coup de batons, senteur d'urines épouvantables, harcellements des rabatteurs et j'en passe...





Voyage au Népal (15)

Je suis maintenant en retard de plusieurs jours dans mon blog. Des frustrations, des pannes d'électricité, du mauvais temps, de la fatigue suite à des heures toujours pénibles de voyagement dans les transports, des imprévues ont tous contribué à cet état de choses. Je vais donc essayé de rétablir la discussion comme je l'ai vécu quotidiennemment. On a eu un peu de pluie hier après-midi. La température a changé du tout au tout en une demi-heure. Je m'attendais donc à une belle journée avec vu sur les montagnes ou je pourrais encore faire une dernière ascension mais pas de chance la couverture de nuages est réapparu et le soleil disparu. J'ai discuté au diner avec deux jeunes Québecois que j'avais rencontré à Katmandou. Deux personnes encore une fois intéressante dont l'un était denturologiste et avec une discussion sur le sujet m'a permis de me coucher moins niaiseux ce soir. Nous avons aussi jasé de mon voyage au Mexique en moto ce qui m'a donné encore plus la nostalgie. Nous nous sommes quitté alors qu'une grosse pluie froide débuta et dura au moins deux heures. J'ai décidé que j'avais assez de cette température et que je retournais aux Indes pour essayer de prendre une décision sur mon voyage.