vendredi 1 février 2008

Voyage au Népal (16)

Je me suis levé à 05:00 hrs avec le présentiment que la journée serait éprouvante. J'ai pris un billet avec l'autobus touristique en espérant que ce serait aussi bien que celle de Katmandou à Pokhara. Il fait froid et une épaisse brume recouvre tout. l'humidité nous pénetre jusqu'au coeur. L'électricité ayant été coupé presque toute la journée d'hier, l'eau est glacial et je ne peux prendre ma douche avant de partir. L'autobus assez médiocre arrive une demi-heure en retard. Si j'avais été seul, j'aurais pensé être au mauvais endroit ou mettre fait avoir mais nous sommes une quinzaine. L'autobus arrive avec la moitie des bancs pris par des Népalais. Eux peuvent pendre l'autobus dans la ville, les touristes se font toujours envoyé loin à un endroit pas trop accessible pour permettre au chauffeurs de taxi de nous collecter une autre cent roupies. Au Népal tout ce qu'on veux des touristes c'est leur argent et tout les rackets sont bons comme enlevé les panneaux dans les trails et attendre un touriste perdu pour lui arraché le plus possible en jouant la carte des sentiments. La manière que leur commerce est arragé, il serait tous en prison pour escroqueries au Canada, malgré qu'on a beaucoup de lois mais aussi beaucoup de difficulté à les emprisonner nos escrots: au moins les Népalas eux font ça par obligation. Bon eh bien mon pressentiment se concrétise, il y a un Népalais à ma place et il ne veux pas la quitté, J'ai payé mon billet surement deux ou trois fois plus que lui pour avoir la fenêtre du bon coté pour prendre des photos mais il dit qu'il a le siège B4 mais refuse de me montrer son billet. Si j'avais été au Canada je pense que je n'aurait pas été capable de m'empêché de l'étouffer. Heureusement la petite pensée qui m'a pris trente ans à recevoir arrive à temps et je me calme prend un grand respire et me dit que les prisons Népalaises ne doivent pas être tres confortable. La route est mauvais, détrempé et ce n'est juste que tournants dangereux et précipices. Après une quarantaine de kilomètres, malheur ou plutot bonheur que ce ne soit pas arrivé dans un tournant dangereux un bris d'essieu arrière coince la roue sous l'aile de l'autobus. Le vendeur de billet sort et on essai de réparé, mais c'est à mon avis impossible sur le bord de la route pour un bris majeur de la sorte. Je pense que je viens de passer près de la mort, et je comprend maintenant pourquoi on voit tant d'autobus au bas des ravins. De toute façon mon idée est faite réparation ou pas je ne prend plus cette autobus. Ca fait déja une heure qu'on est au froid sur le bord de la route. Une jeune Sud-Africaine me regarde et je comprend qu'on vient d'avoir la même idée. On décide avec une Allemande d'aller chercher nos baggages sur le toit de l'autobus et d'en prendre une autre. Après plusieurs autobus plein il y en a un qui arrive, arrete apres qu'on lui eu fait signe et le vendeur de billets en ressort avec le sourire et les yeux en signe de roupies. Les douzes Asiatiques décident de risquer leur vie plutot que de perdre le cout du billet et de dépenser quelque deux cents cinquante roupies de plus une affaire comparativement au prix qu'on a payé. Moi et les deux autres jeunes filles on décident que notre vie vaut plus que ça et on prend l'autobus. Le voyage a été infernal. l'autobus est plein après peu de temps, on est coincé en arrière avec les baggages dans l'allée, je me fait vomir dessus par un bébé Népalais que j'avais eu la mauvaise idée de prendre pour aider sa mère. On se fait brasser ça vomis dans des sacs , la senteur est infernale et je me met à rire en passant que j'ai quand même pris la bonne décision. On arrive à la frontière apres un voyage de dix heures, fourbu mais en vie. Je prend l'autobus pour Gorakhpur avec la jeune sud-africaine. Apres un voyage de quatre heures qui était supposé en duré deux dans le bruit infernal des Indes les mauvaises routes, la poussiere (on avait du passe par la campagne un pont troué sur la route principale nous obligeant a faire un détour). on arrive dans une ville pollué et sale. Une journée éprouvante s'acheve et le bapteme des Indes frappe fort pour ma jeune compagne. Tous les hotels sont minables et sales, gare de trains pleins de mendiants et de personnes qui dort partout, la police qui fraie le chemin pour les passagers légitimes à coup de batons, senteur d'urines épouvantables, harcellements des rabatteurs et j'en passe...





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