lundi 31 décembre 2007

Sarnath (2)



Sarnath (1)

Au temple Tibetain

Dans le temple Thailandais

Voyage aux Indes (47)

Buddha dans le temple Tibetain

Dernier jour de l'an 2007, je me rend à Sarnath à une dizaine de kilometres de Varanasi. Après avoir atteint l'illumination à Bodhgaya le Bouddha vint à Sarnath pour prêcher la voie du milieu. Je me suis promené dans le parc du cerf où il fit son premier sermont. Un Stupa haut de trente quatre mêtres marque le lieu. Sarnath contient aussi des temples bouddhiques de diverses nations dont le Tibet, la Chine, la Corée, la Thailande, le Japon. Chacun démontre l'architecture de son pays. J'ai particulierement apprécié ceux du Tibet, de la Thailande et du Japon. Ce sont des endroits paisibles et certains louent des chambres. Je vais surement aimer Bodghaya d'après ce que j'ai vu. Ce matin je m'étais rendu a pied à la gare de train de Varanasi Jn pour prendre un petit autobus local et le voyage c'était bien passé vu qu'il était de bonne heure, en revenant vers trois heures ce n'était plus la même histoire et tout le calme que j'avais emmagaziné a Sarnath c'est vite dissipé. Un véritable orgie de traffic, de bruits , de klaxons et de poussière revint m'ébranler avec vengeance comme si les Hindoues étaient choqués que j'ai été faire un petit tour du coté des Bouddhistes. A part sur les bords du Gange qui possède un calme relatif il est impossible dans tout le reste de Varanasi d'avoir un moment de répit. Je pense que la densité de la population au pied carré est supérieure à celle de Delhi du moins égale et le bruit aussi intense, j'étais presque heureux de retrouver les rabatteurs du quartier.
Pour terminer je vous souhaite tous une Bonne Année 2008, la paix, la santé...

Le stupa du parc des Cerfs

dimanche 30 décembre 2007

Voyage aux Indes (46)

Un temple qui s'enfonce pres du Gange

Ce matin je me suis levé à l'aube pour faire la promenade en bateau le long des ghats, malheureusement il faisait très froid , il avait peu de baigneurs et beaucoup de bateaux. Il faut faire cette promenade au moins une fois, pour avoir une perspective différente des ghats et des bains rituels. Quand il fait chaud ce sont des milliers de baigneurs qui l'accomplissent et à la mousson il y a peu de bateaux car les prix sont décuplés à cause de la difficulté pour le rameur. On dirait qu'aujourd'hui que les rabatteurs de toutes sortes étaient moins présent, peut-être le fait d'avoir confronté mon problème m'en a libéré...? J'ai encore flâner le long des ghats,c'est toujours intéressant. Je me suis encore attardé aux deux ghats de crémation. Qu'on le veuille ou non on ne peut resté insensible à cette événement. Chez nous à part le corps dans le cerceuil, on ne voit rien, mais ici croyez moi on a le temps de regarder et de méditer sur notre insignifiance, et on prend conscience entierement au fait de notre propre mortalité. On voit le corps et trois heures après il ne reste rien que des cendres...Et peu importe qui tu étais ton tas de bois était peut-être plus gros que celui du pauvre mais il ne resteras quand même que des cendres. Autour il y avait de petits enfants qui jouait avec leur cerf-volant et je me disais, la personne qui est sur le bucher a surement elle aussi jouer avec son cerf-volant...

Le principal ghat de cremation

Varanasi (7)

Le petit bebe chanceux

Spectacle au ghat principal a tous les soirs

samedi 29 décembre 2007

Varanasi (6)


Voyages aux Indes (45)


A chaque après-midi cinq femmes arrivent avec un petit bébé, c'est une petite fille. Elle a les yeux maquillés de noir, on dirait que ce visage n'a jamais le même âge à cause de ce maquillage. Je ne pense pas que l'une d'elle soit sa mère, ça semble plutôt être des nourrices ou peut-être des gens de la famille mais il est surprenant de voir tout le monde s'occuper assidument de cet enfant. Elle est désabillée, huilée, massée, dorlotée, nourrie, on fait faire des exercices à tous les membre de son corps et tout le monde prend part à la tâche. Aujourd'hui, il y avait aussi un homme qui participait au rituel. Il est bon de venir au monde entouré de tant d'amour. Et quand je pense au garderie du Québec...
J'aime Varanasi et je comprend pourquoi on aime tant ce fleuve Gange. Il est surement le plus pollué du monde mais sa présence dégage une paix et un récomfort: l'eau c'est une partie de nous même et une source de vie, près de l'eau il me semble qu'on ne manque de rien. Par contre je dois vous avouer que certain gens ici sont les plus harcelant et détestable que j'ai rencontré dans ma vie. On dit souvent:" les vendeurs sont harcelants, les rickshaw sont terribles, mais ici ils les battent tous , je voyage depuis l'âge de dix-huit ans et jamais on a éprouvé ma patience autant. Les pires sont les soit disant guide et je donnerais volontier quelques milles roupies pour avoir le droit d'en noyer un dans le Gange. Pas un exemple à donner pour un gars qui est venu apprendre le détachement: j'ai du progres à faire. La seule explication que je peux donner: " Plus une place est sainte et possède des gens de grandes qualités, plus les démons qui y habitent doivent être puissants pour subsister dans cette environnement. Etre méchant dans une prison c'est facile dans une église beaucoup plus difficille. Quand on veux changer le monde, il faut se rappeler ça, la seule manière d'enlever son pouvoir au mal c'est faire le bien, le combattre ne fait que le renforcé. Il va absolument falloir que je trouve une solution à mon problème avant de partir, car il ne faut jamais oublier que dans la vie la bataille est toujours avec soi-même et jamais avec les autres, on n'apprendra jamais rien entouré d'amis, ce sont les ennemis qui nous font avancer.

Commentaire

Je me suis apercu hier (bien que les photos du Taj Mahal avaient aussi ce problème) que l'interface de Blogger du fait de la réduction et la compression des images avait beaucoup de difficulté a rendre les détails dans les ombres sur une photo. La photo de Varanasi à l'aube hier en est un example. Une image qui je vous assure est belle a été rendu affreusement. Je dois souvent ici sous-exposé mes photos , le soleil étant très éclatant je n'aurais pas de détails dans les hautes lumières (Taj Mahal). Je vous conseille donc pour les apprécier de clicquer dessus avec le bouton droit de la souris et de choisir de les téléchargé sur votre ordinateur, ensuite les ouvrir avec un programmes de visionnement de photos en prenant soin de clicquer l'option que l'image s'affiche à la grandeur de votre écran non la grandeur réelle qui est plus grande que l'écran et vous oblige à déplacer le curseur, vous verrai de meilleures images. Bizarre que Blogger soit aussi pourri quand Google a le meilleur programme pour affichage de photos : Picasa

vendredi 28 décembre 2007

Voyage aux Indes (44)

Varanasi c'est le lieu de passage entre le monde physique et spirituel la vie et la mort est sans cesse présente. Au Manikarmika Ghat principal lieu de crémation les buchers brulent vingt quatre heures par jour, c'est dailleurs la même flamme allumé il y a trois mille cinq cents ans qui sert au départ de chaque bucher. Le rythme de la vie lui commence à l'aube alors que les hindoues vont prendre leur bain rituel dans le Gange le fleuve sacré, pour y laver leurs péchés. Je me suis donc levé avant l'aube pour voir le début de cette nouvelle journée. Je ne saurais décrire adéquatement tout ce qui se déroule mais j'espère que ces quelques photos vous en donneront l'essence.

Varanasi (1)


Varanasi (2)


Varanasi (3)


Varanasi (4)


Varanasi (5)


jeudi 27 décembre 2007

Voyage aux Indes (43)

Je n'aime pas prendre le train de nuit quand il part après le souper, ça transforme la journée en une période d'attente. Notre temps à un endroit est fini car on a décidé de partir mais il faut attendre. La journée d'hier a donc été médiocre. Pour terminer le rickshaw a eu une crevaison et j'ai du marché une dizaine de minutes pour me rendre à la gare. Le conducteur a dit avec le sourire et la main tendu pour se faire payer:" You have to walk Sir, it's not far, I have a puncture!" J'avais un peu pitié de lui et j'ai payé le plein tarif.
Le train de nuit en classe slipper n'a pas été trop pire , il a fait froid mais mon sac de couchage m'a sauvé encore une fois. Mes baggages sécurisés avec une chaine et la couchette du haut (upper berth) m'a permis de dormir sans inquiétude. Seulement les deux heures de retard du matin m'on paru un peu longue. Sur un voyage de quatorze heures c'est très bien.
Varanasi, enfin le but de mon voyage. En arrivant on se sent tout de suite emporté comme dans un tourbillon dans la foule. Une ville de un million trois cent milles mais qui doit être doublé a cause des pélerins qui viennent y mourrir. Même si c'est beaucoup moins qu'à Delhi on dirait le même bain de foule mais cette fois-ci ce fut comme si j'étais attiré dans un flot d'énergie. un vieil homme m'a abordé à la sortie du train pour le rickshaw mais en arrivant à son partenaire c'était un cycle rickshaw. Je me sens un peu mal de me faire conduire comme un pacha alors que le pauvre homme peine et force dans le traffic, je me console car c'est plus écologique et de toute façon lui aussi il faut qu'il fasse vivre sa famille, le pire c'est qu'il m'a demandé une cigarette en plein milieu alors qu'il avait de la misère à reprendre son souffle. J'ai dévelloppé un vieux truc en me faisant conduire au restaurant au lieu d'un hotel, par les rickshaw,ça permet d'éviter des commissions sur le prix de la chambre versé au chauffeur qui entre toujours avec toi si tu ne fais pas attention ou t'emmene carrément ailleurs, mais il n'est pas encore tout a fait perfectionné car même après une bonne demi-heure de repas un autre "guide"qui m'avait vu entré avec mes baggages m'attendait de pied ferme. Ca m'as couté vingt roupies mais le prix de la chambre étais le même... l'hotel que je voulais allé m'avais plus de place. Mon "bienfaiteur" m'as donc amené a un autre hotel. La chambre était une cellule mais la vue magnifique. J'ai d'abord refusé et été en voir d'autre mais je suis finalement revenu. Quelquechose m'y attirait.
Je doit soit avoir été un vieux moine ou un bagnard incontrolable dans un autre vie pour demeurer dans une chambre semblable, la SPCA m'aurais poursuivi si j'avais amené mon chat là et aucun prisonnier d'Orsaiville aurait toléré ça sans faire une émeute mais la vue est celle d'un maharaja, une vue à un million de dollars. Et de toute façon ça doit faire partie de mon apprentissage. Quand j'ai repris mes esprits et je me suis assis sur la petite galerie, j'ai ressentit une immense sensation, les larmes me sont venus aux yeux, une fois seulement ça m'étais arrivé dans ma vie, à Chichen Itza au Mexique au somment du Castillo seul un matin vers sept heures en écoutant la musique de la prophétie des Andes. Une sensation comme un immense poussé de sentiments qui nous fait sentir qu'on vient de pénétré un endroit spécial, un espèce de vortex. J'ai resté comme figé dans cet état au moins une heure à regarder tout ce qui se déroulait devant moi c'était sublime. C'est là que j'ai compris pourquoi Varanasi était la ville la plus sainte de l'Inde...

mardi 25 décembre 2007

Voyages aux Indes (42)

J'ai bien fait d'aller au Taj Mahal hier, aujourd'hui les files d'attente sont énormes. J'en profite pour explorer d'autres parties de la ville comme le Sadar Market et toute la partie entre celui-ci et la gare ferroviaire d'Agra Fort. Agra qui est une ville industrielle a une forte pollution de l'air mais possède énormement de verdure dont surtout le grand parc Shahjahan ce qui la rend supportable. Depuis 1994 aucune autre usine ne peux s'y implanter à cause des effets de la pollution sur le Taj Mahal. J'ai passé par le Fort d'Agra mais là aussi il y avait beaucoup de visiteurs et je suis un peu comme saturé des visites. J'aime mieux observé les gens, essayé de nouveaux plats dans les restaurants et flâné dans le parc. Je suis passé par le gare pour acheter mon billet pour demain soir sur le Marudhar Express, direction Varanasi au départ l'endroit que je voulais le plus voir dans mon voyage. Le train était plein , j'ai du me contenter d'une place sur un slepper et me servir du quota des touristes . J'ai donc du débourser cent cinquante roupies de plus de charge Tatkal mais étant donné que cette classe est plus basse que le 3ac que je voulais ça me coute un peu moins cher. C'est le controleur de billet qui m'a organisé ça et j'ai su après qu'il y aurait quelqu'un qui ne pourrait pas prendre le train à cause de moi. Espérons que ce n'est pas une personne qui va mourrir à Varanasi pour se sauver du cycle des réincarnations...
Si j'avais su je n'aurais pas pris ce train et j'aurais resté plus longtemps à Agra, je n'aime pas voir ici les riches qui ont presque droit de vie ou de mort sur les pauvres, qui passe avant tout le monde et de voir que l'armée et la police ne fait que pencher la tête mais quand c'est un pauvre, il a une poignée d'injures pour faire la même chose. Le système de castes ici n'est que l'exploitation des riches sur les pauvres. D'un autre coté ce quota c'est la seule manière qu'un touriste est avantagé ici aux Indes: dans tout les autres cas le touriste se fait extirpé son argent sans scrupule comme example, il coûte 20 roupies à un Indien pour visiter le Taj Mahal et 750 pour un touriste et c'est partout pareil toujours entre dix à vingt fois plus, en Inde c'est pas pour demain les accommodements raisonnables. Il y a même la taxe du touriste pour entrer dans la ville à Jaisalmer. Je pense que les Indiens ont été tellement envahis et exploités par les hordes de barbares et finalement par les Anglais dans leur histoire qu'ils doivent avoir quelque chose de vicéral contre les étrangers et doivent considérés ça la loi du juste retour. Ils ont peut-être raison.

Le fort d'Agra

Agra (6)

du bon poulet frais pour ce soir !
dans la rue on peux se faire frapper par a peu pret tout, sur le trottoir c'est par les arbres!

dimanche 23 décembre 2007

Voyage aux Indes (40)

J'ai quitté ma chambre pour 09:00 hrs. Etant donné que le toit de l'hotel est très comfortable avec ses matelas et coussins je vais m'y installé pour relaxer en attendant mon train et ca me permet de sauver une journée de plus pour ma chambre. Je me suis rendu à la gare pour 15:30 hrs et je ne me rappelle pas si le train est parti a l'heure. J'ai un billet de classe 3AC une tres bonne catégorie pour le voyage de nuit, une couchette comfortable avec la literie fournit. Dans ma section de six sièges il y a une famille hindoue aisée dont le père est médecin à New-Delhi et nous avons jasé jusqu'au moment de se coucher à Jodhpur vers 22:00 hrs. Ils m'ont même invité à partager leur collation qui était délicieuse comparé au repas du train un peu raté. J'ai dormi seulement d'un oeuil car je devais descendre à Jaipur à 05:00 et espérer que le train ne soit pas en retard pour reprendre un autre train pour Agra. La chance m'as souri le train étais en retard de vingt minutes mais il m'en restait seulement quarante pout acheter un billet dans la cohue et même si j'ai un peu plus le pas des Indes qu'avant, le stress a monté assez haut: je ne voulais pas être obliger de prendre l'autobus , J'ai attendu dans la foule et cette fois ci je ne me suis pas gêné pour envoyer en arrière les voleurs de place en reprenant le coté terrorisant dont je reste capable si j'en ai de besoin et croyez moi ils ont compris le message... sauf que le controleur m'a renvoyer à un autre guichet ou heureusement il n'y avait personne. Quand on prend un billet à la dernière minutes c'est un billet ordinaire de deuxième classe et le nouveau controleur ne comprenait pas pourquoi l'autre ne me l'avais pas vendu, heureusement par miracle, il a du voir mon stress, il m'a fait entré dans le bureau par en arrière et est allé voir un autre qui m'as fait mon billet et j'ai pu prendre le train. J'ai donc eu droit après ma nuit de 614 kilometres à un voyage de 242 autres kilometres en deuxieme classe dans un train bondé et incomfortable mais j'en étais content c'était le moindre des deux mals et à 11:00 hrs j'entrais dans ma chambre fatigué mais soulagé, ça aurait pu être pire. Je m'aperçois cependant que je suis beaucoup moins fort qu'avant et que même si dans ma tête je suis encore le jeune de dix-huit ans un peu fou qui parcourait les routes glissantes en autobus en hiver sur le bord des falaises en Afghanistan, mon corps de cinquante quatres ans lui il me le fait savoir qu'il ne peux plus fournir le même effort...

vendredi 21 décembre 2007

Voyage aux Indes (39)


Eh bien c'est enfin arrivé, je sens que mon rythme vient de baisser d'un cran de plus peut-être suis-je en train de prendre le pas des Indes. La nuit a été plus chaude et l'air plus tiède a réchauffé mes poumons. Si les deux premières nuits avait été comme ça j'aurais probablement fait le safari en chameau dans le désert mais somme toute ça ne me fait rien . Ce qui s'est passé, s'est passé et ce qui se passera se passera et je m'en fous completement. Comme on dit :" On passera le pont quand on arrivera à la rivière..." Suis-je en train de faire mes premiers pas sur la voie du détachement , si oui le but de mon voyage aura été accompli. Le hazard n'existe pas, tout arrive pour une raison que ce soit un bon ou un mauvais événement, c'est la même chose, il n'est là que pour faciliter autre chose dans le futur. Ce qui est dommage c'est quand on n'ouvre pas les yeux, on s'apitoie sur son sort et on laisse une tragédie demeuré une tragédie, alors qu'elle aurait pu devenir une bonne tragédie sur le chemin que l'on a à parcourir. Ici quand la mousson arrive tout le monde descendent dans la rue et c'est les sauts et les cris de joie même si à chaque année il y a des milliers de morts...
L'épreuve de la course aux cadeaux sera bientôt passée, pour vous autres, prenez votre mal en patience, sinon la dinde ne passera pas... Et n'oubliez pas de dire à tout le monde que vous les aimez, c'est plus important que la "bébelle".

jeudi 20 décembre 2007

Voyage aux Indes (38)

Je me suis levé avec une envie insurmontable de ne rien faire. Hier j'avais beaucoup marché et j'étais un peu courbaturé en me couchant. Tout mes projets sont donc restés sur la table. Je suis quand même allé à un restaurant tibétain où j'ai goûté aux momos ces raviolis populaires, que j'ai apprécié. Il me semble dailleurs que depuis maintenant quarante-sept jours, je n'ai pas pris le temps de vraiment me reposé, et c'est probablement pour ça que j'ai attrappé le rhume. J'avais souvent envie de me la couler douce mais je ne le faisait pas alors mon corps s'en ai chargé en me donnant ce petit désagrément. Je vais quitté Jaisalmer samedi par le train à 16:00, rejoindre Jaipur vers 06:00 le lendemain matin pour prendre probablement un autre train pour Agra. Ma journée de Noel qui sera probablement une journée ordinaire le sera avec la vue du Taj Mahal. J'aimerais bien me trouver un endroit pour y rester un bon bout de temps mais jusqu'ici, quand ça fait près d'une semaine, je veux voir autre chose. Eh bien on verra!

Jaisalmer (4)

Gadi Sagar Lake une place tres reposante
une porte dans les dedales du fort: les portes sont magnifiques aux Indes

Jaisalmer (3)


L'entree du fort

mercredi 19 décembre 2007

Jaisalmer (2)


Jaisalmer (1)


Voyage aux Indes (37)

La cure de soleil ayant fait son effet , je suis déjà mieux ce matin. Je prend une longue marche comme à tous les matins. L'air frais est revigorifiant et déjà à 08:30 hrs le soleil s'annonce très chaud pour aujourd'hui, je suis en meilleure forme et je vois Jaisalmer encore plus belle qu'hier. C'est vrai que cette couleur dorée des édifices a quelque chose de particulier, une chaleur peu commune. Les Indes ça ouvre à dix heures le matin pas avant et si votre hotel n'a pas de restaurant qui sert les touristes, il faut parfois se contenter de bananes ou bien manger aux petits comptoirs le déjeuner indien qui est essentiellement de la pâte grillé dans l'huile, des sauces et naturellement le traditionnel "tchai" . Je suis allé au bureau de poste à 9:30 hrs celui qui vendait des timbres n'était pas là, après dix minutes , il est arrivé , j'ai acheté mon timbre à huit roupies, je lui ai remis un billet de dix roupies mais comme il n'avait pas de change, il m'as remis mes deux roupies en timbre: y en a pas de problème... je me suis alors dirigé au pot de colle, j'ai pris la branche qui servait de pinceau et j'en ai enduit l'envers de mon timbre, je suis retourné au comptoir pour faire mettre le sceau...une autre carte postale pour la collection de ma fille.
Le réservoir Gadi Sagar l'ancienne source d'eau de la ville est bordé par de très beaux édifices dont un temple réservé à Shiva, l'endroit est paisible et offre un point de vue remarquable pour une grande partie du fort. Pour diner un succulent thali Rajasthani au restaurant Midtown avec une des meilleures vue rapprochée sur le fort. La température est parfaite, je me promène à l'intérieur de la citadelle mais malheureusement les batteries de ma caméra sont épuisées et je retourne à l'hotel. Un petit repos sur le toit de l'hotel bien mérité.

mardi 18 décembre 2007

Voyage aux Indes (36)



Eh bien ma toux d'hier s'est transformé en un beau rhume. La nuit a été très froide pas à cause de la température qui était supposé être à environ 6 dégrés mais à cause de la différence avec le jour. Le matin on niaise pas dans la douche je vous assure. C'est sur que quand tu es habitué à dormir à environ 20 dégres avec une plinthe électrique à coté du lit, six c'est très froid. Même si on fournit les couvertures de laine, je me suis apporté un petit sac de couchage qui est parfait, je suis au chaud, mais le problème, il faut que je respire et l'air est froid. J'aime pas dormir dans une couverture de laine quand peut-être cent personnes au moins l'on utilisé, et comme l'eau est rare...
J'ai fait le tour intérieur du fort mais j'ai été un peu désappointé, j'ai le rhume, malade on est plus critique et aussi je m'attendais peut-être à trop. La vie c'est toujours mieux que le pire qu'on envisage, mais aussi un peu moins bon que l'on espére dans la majorité des cas. Les rues étroites pose un problème pour la photographie, la lumière se controle mal. De toute façon demain sera une meilleure journée. Il m'arrive souvent de choisir au hasard sur le menu des restaurants pour essayer quelquechose de nouveau, cet apres-midi, une chance que ca ne goutait pas ce que ca avait l'air, j'aurais ete malade pendant trois semaines. Le soleil de l'après-midi sur le toit de l'hotel me cuit littérallement, je vais essayé de faire le plein de vitamines...


lundi 17 décembre 2007

Voyages aux Indes (35)

Les nuits étant très fraîche à ce temps de l'année je me suis levé ce matin avec un petit toussottement persistant. La poussière du désert n'aidant pas non plus, la toux ne me lâchait pas en arrivant à Jaisalmer. Le train est arrivé environ vingt minutes en retard mais la grande quantité de marchandises à charger c'est traduit par un départ une heure plus tard que prévu. Le voyage a été cependant beaucoup plus reposant que l'autobus et je suis arrivé a destination moins fatigué qu'à l'habitude. Le conflict Indo-Pakistanais oblige, le train était rempli de soldats Indiens qui allaient faire leur devoir dans les bases militaires le long de la frontière. A moitié chemin la plupart étaient descendus et il y avait amplement de places dans le train. Jaisalmer c'est la ville dorée la couleur du désert. En arrivant le fort avec ses multiples bastions nous semble un immense chateau de sable. On pourrait être en l'an 1200 et ce serait pareil. je pense que je vais faire beaucoup de photos ici. Malheureusement les connections internets ne sont pas à haute vitesse, on verra pour le blog. Pour la première fois depuis que je suis aux Indes, je me sens loin et pourtant étant à la frontière du Pakistan c'est le plus près de chez nous que j'ai été, surement à cause du panorama désertique auquel je ne suis pas habitué. Le désert ça semble toujours la dernière frontière...

samedi 15 décembre 2007

Voyage aux Indes (34)

Mon hotel n'est pas loin d'un temple. Disons plutôt: des temples il y en a partout. Hier soir j'ai eu droit à trois heures de mantras chantées à tue-tête. Ca enterrait presque les tablas et les clochettes. Faut le faire. Je ne pensais pas que manger des légumes pouvait donner autant d'énergie ou bien il existe une épice que je ne connais pas et qui devrait être mise sur la liste à autorisation restreinte. Encore un soir comme ça , je m'achète de l'encens et je me rase la tête. Et moi qui pensait que le muezin à six heures du matin du coté des musulmans était des plus efficaces, je n'avais jamais entendu un "Allah Akbar" aussi convaincant, disons sans vouloir faire de jeux de mots qu'il peux bien aller se recoucher...
Blague à part c'est ma dernière journée à Jodhpur et que même si je suis un peu tiède aux grosses villes, j'ai bien apprécié, l'ambience de la vieille ville et le marché Sadar. Le bleu des maisons qui est sensé éloigné les insectes, moi ça me repose. Un peu de lecture pour me préparer à Jaisalmer une ville d'environ soixante milles personnes avec une citadelle magnifique qui nous donne l'impression de revenir au Moyen-Age au temps des caravanes. J'ai comme la sensation que ce sera un de mes coup de coeur!

vendredi 14 décembre 2007

Voyage aux Indes (33)

Bien que ça me dérange moins maintenant , l'Inde est un pays très bruyant. Imaginez j'ai même vu que sur les moto Royal Enfield et surement sur d'autres véhicules il existe une option pour un klaxon plus puissant. Quand on marche sur le bord de la rue, il y en a qui prenne un vilain plaisir à montrer leur "statut social" et rendu directement à notre hauteur, pas cinq pieds avant comme le bon sens le dicterait, appuie sur leur tout puissant klaxon, le coeur nous arrête presque et l'on pense que c'est un camion dix roues qui va nous frapper mais c'est juste une moto qui est déjà dix pieds plus loin. J'aime bien me réveiller dans la nuit, alors là à part parfois le sifflement d'un train c'est le silence complet et je me plait dans la chaleur de ma couverture de laine à m'entendre enfin penser. C'est pour ça que j'ai décidé d'ajouter Bodhgaya, le plus important lieu de pélerinage Bouddhique au monde après mon passage à Varanasi, les bouddhiste étant moins portés sur les décibels. Et durant l'hiver souvent le Dalai Lama quitte Dharamsala pour y séjourner. Si j'avais la chance de le voir j'en serait bien content. Et comme je vais aller sous l'arbre de la Bodhi qui se dresse à l'endroit même où vingt-six siècles auparavent le prince Siddhartha Gautama atteignit l'éveil j'aurai peut-ête la chance de revenir un peu plus sage.

Jodhpur (8)

les femmes et leurs bracelets
la couleur des maisons de Jodhpur