dimanche 23 décembre 2007

Voyage aux Indes (40)

J'ai quitté ma chambre pour 09:00 hrs. Etant donné que le toit de l'hotel est très comfortable avec ses matelas et coussins je vais m'y installé pour relaxer en attendant mon train et ca me permet de sauver une journée de plus pour ma chambre. Je me suis rendu à la gare pour 15:30 hrs et je ne me rappelle pas si le train est parti a l'heure. J'ai un billet de classe 3AC une tres bonne catégorie pour le voyage de nuit, une couchette comfortable avec la literie fournit. Dans ma section de six sièges il y a une famille hindoue aisée dont le père est médecin à New-Delhi et nous avons jasé jusqu'au moment de se coucher à Jodhpur vers 22:00 hrs. Ils m'ont même invité à partager leur collation qui était délicieuse comparé au repas du train un peu raté. J'ai dormi seulement d'un oeuil car je devais descendre à Jaipur à 05:00 et espérer que le train ne soit pas en retard pour reprendre un autre train pour Agra. La chance m'as souri le train étais en retard de vingt minutes mais il m'en restait seulement quarante pout acheter un billet dans la cohue et même si j'ai un peu plus le pas des Indes qu'avant, le stress a monté assez haut: je ne voulais pas être obliger de prendre l'autobus , J'ai attendu dans la foule et cette fois ci je ne me suis pas gêné pour envoyer en arrière les voleurs de place en reprenant le coté terrorisant dont je reste capable si j'en ai de besoin et croyez moi ils ont compris le message... sauf que le controleur m'a renvoyer à un autre guichet ou heureusement il n'y avait personne. Quand on prend un billet à la dernière minutes c'est un billet ordinaire de deuxième classe et le nouveau controleur ne comprenait pas pourquoi l'autre ne me l'avais pas vendu, heureusement par miracle, il a du voir mon stress, il m'a fait entré dans le bureau par en arrière et est allé voir un autre qui m'as fait mon billet et j'ai pu prendre le train. J'ai donc eu droit après ma nuit de 614 kilometres à un voyage de 242 autres kilometres en deuxieme classe dans un train bondé et incomfortable mais j'en étais content c'était le moindre des deux mals et à 11:00 hrs j'entrais dans ma chambre fatigué mais soulagé, ça aurait pu être pire. Je m'aperçois cependant que je suis beaucoup moins fort qu'avant et que même si dans ma tête je suis encore le jeune de dix-huit ans un peu fou qui parcourait les routes glissantes en autobus en hiver sur le bord des falaises en Afghanistan, mon corps de cinquante quatres ans lui il me le fait savoir qu'il ne peux plus fournir le même effort...

2 commentaires:

Michelf a dit...

C'est déjà bien d'en être conscient...il ne reste qu'à d'adapter (écouter ton corps plus que ta tête!!)Comme le dis si bien la chanson ..."On n'a pas tous les jours 20 ans...!!
Quand arriveras-tu a Bodhgaya pour
voir l'arbre de Bodhi..??Ce n'est pas encore fait...à moins que j'en ai
manqué un bout...!!

Serge a dit...

Bientot, dans quelques temps , je ne le sais pas, quand ca sera le temps!