dimanche 3 février 2008

Voyage aux Indes (57)

Et la vie continue sur les bords du Gange

Hier il a fait une journée radieuse à Varanasi. Le soleil brillait de tous ses rayons et j'ai passé une bonne partie de la journée à me faire chauffer comme si je voulais enlever toute l'humidité accumulée dans mon corps au cours des derniers jours au Népal. Les "vendeurs du temple" bien qu'encore très présents ne me dérangent plus et je m'étonne qu'ils aient fait autant d'effet sur moi lors des premiers jours dans la ville sainte. J'ai même jaser avec une petite vendeuse de carte postale hier . Elle était bien découragée que moi son premier client n'aie rien acheté (il n'y a pas de belles cartes postales à Varanasi, on dirait des cartes de 1960). Pour eux la notion du premier client est très importante et s'il ne réussise pas à vendre au premier ils se disent que la journée ne sera pas bonne. C'est pour cela dailleurs qu'on a intéret à magaziner le matin de bonne heure on ne pourra jamais avoir de meilleur prix. Je lui ai donné quelques notions de la pensée positive et changer en partie sa définition de premier client; je l'ai quitté en lui assurant qu'elle aurait une bonne journée, ce qui fut le cas dailleurs l'ayant revu ce matin . J'ai pris la bonne décision en décidant de revenir maintenant, je n'ai plus d'enthousiaste à me promener, à chercher de belles images et je préfère plutôt relaxer et même me terrer dans ma chambre d'hotel. Je n'ai pas une vue superbe ici mais par contre j'ai une chambre confortable et une douche toujours chaude. Je prend la majorité de mes repas à l'hotel. J'en ai cependant profiter pour faire réparer des choses décousues, une boucle cassée, ça coûte presque rien ici et les gens sont très contents qu'on leurs confie la tâche. Aujourd'hui le temps est couvert pas de soleil et un petit vent sur le Gange ce qui rend l'air très froid, tout le monde se blotti dans sa couverture et la ville est au ralenti. J'ai vu dans le journal qu'il a beaucoup neigé en Chine et que la température y est très mauvaise. Ici en Indes les gens disent qu'il a fait plus froid qu'à l'habitude cet hiver. La planète est en train de montrer aux petits microbes que représente l'homme pour elle qu'ils devront faire face aux conséquences de leurs abus... J'ai vu des images de Chicago sur CNN ce matin, il avait l'air aussi d'y faire très froid... Je ne ferai pas beaucoup de pistes dans la neige de Montréal je pense et comme le disait Luis Mariano: " Mexico Mexiiiicoooo!"

vendredi 1 février 2008

Voyage aux Indes (56)

La jeune sud-africaine a pris le train de bonne heure, elle se dirige vers Varanasi avec tous les conseils possibles que son second père des vingt quatres dernières heures a pu lui donné. Ca m'a fait du bien de retrouvé mon coté paternel pour un instant. Je retrouve Gorakhpur dans un état encore plus lamentable que je l'avais imaginé à la noirceur. C'est un trou infecte ou vit plus de sept cents milles personnes qui peux décourager les visiteurs les plus avertis. J'essai en marchant autour de lui trouver des qualités mais je ne suis pas capable. Pas de restaurants que des gargottes dégoutantes, un bruit incessant, sale au possible, pas d'électricité plus d'eau à l'hotel, je fais du temps dure... Je suis devant l'ordinateur et j'ai la réponse de mon agent de voyage. Pour $130 de frais j'ai la possibilité de faire changer mon billet et d'avoir une place sur l'avion du 7 Février, trois mois jours pour jours après mon départ de Montréal. Je me sens fatigué et Gorakhpur a été le dernier coup de couteau dans mon coeur, je suis un peu décu mais je partirai le 7, je sens mon système immunitaire fragile, il le faut. Il reste sept jours, je dois quitté Gorakhpur le plus vite possible, je ne peux pas aller a Delhi pour sept jours trop de pollution comme mentionné précedemment après trois jours dangereux pour la santé, je vais aller a Varanasi, je connais la ville et je m'y sens bien. Plus de places sur le train de nuit, je décide de prendre celui de 17:00 hrs , il sera la a 22:00. J'aime pas arrivé a la noirceur mais le fait de connaitre Varanasi et la décourageante Gorakhpur me convint de le faire. Erreur! Je n'allais pas être au bout de mes peines...
Le train arrive une heure et demi en retard. Vingt minutes de rickshaw dans une villes ou seul les énergumenes sont encore debout et j'arrive au ghat principal, je marche sur les ghats et je ressens de la peur, un rabatteur qui me harcelait pour me "trouver" un bon hotel à qui j'ai dit de partir me crie:" Pas par les ghats c'est dangereux" je souhaite que mon hotel soit ouverte et aura de la place. En arrivant le coeur me pompe à cent quarante, j'ai marché vite, avec des baggages pesants, plus jamais ce genre de baggages je me le jure encore une fois. On m'ouvre apres quelques coups dans la porte: malheur il n'y a pas de places, je suis pret à coucher par terre pour ne pas retourné dehors mais le seul employé avec qui j'avais de la misère contrairement aux autres qui sont présents ne veux absolument pas. Je retourne dehors. Ca va prendre quatre heures dans les ruelles noires aux individus louches et à travers les ghats à éviter les bouses de vaches à me trouver une place... une nuit d'enfer que je ne souhaite pas à mon pire ennemi... Je ne parlerai pas des détails. Cette fois la ce n'étais pas la bonne décision contrairement a celle d'hier... Je l'ai payé cher... et j'ai souffert, je suis trop vieux pour ce genre de choses. Après deux heures de sommeil qui ne m'enleve pas vingt pour cent de ma fatigue je dois me levé pour voir la réponse de l'agent de voyages et réserver mon billet de train le plus vite possible. C'est régler je serai sur l'avion le 7 Février et après un trajet en rickshaw ou le soleil me redonne de l'énergie, je réserve le dernier billet sur le quota des touristes en classe 3A sur le train de lundi le 4. Je suis retourné a mon ancien hotel pour voir le patron avec qui j'avais eu des rapports cordiaux et lui expliquer que son employé avait fait une erreur qui avait mis ma vie en danger, mais à part des excuses et un thé il ne s'est pas passé grand chose. Ils ne pensent pas comme nous autres les Hindoues. Pour ces gens là la vie ça ne vaut rien , et dans l'état qu'ils vivent, avec la reincarnation on aura peut-être plus de chance la prochaine fois... donc se faire égorgé dans une ruelle c'est pas si pire que ça... C'était mon karma je suppose...

Voyage au Népal (16)

Je me suis levé à 05:00 hrs avec le présentiment que la journée serait éprouvante. J'ai pris un billet avec l'autobus touristique en espérant que ce serait aussi bien que celle de Katmandou à Pokhara. Il fait froid et une épaisse brume recouvre tout. l'humidité nous pénetre jusqu'au coeur. L'électricité ayant été coupé presque toute la journée d'hier, l'eau est glacial et je ne peux prendre ma douche avant de partir. L'autobus assez médiocre arrive une demi-heure en retard. Si j'avais été seul, j'aurais pensé être au mauvais endroit ou mettre fait avoir mais nous sommes une quinzaine. L'autobus arrive avec la moitie des bancs pris par des Népalais. Eux peuvent pendre l'autobus dans la ville, les touristes se font toujours envoyé loin à un endroit pas trop accessible pour permettre au chauffeurs de taxi de nous collecter une autre cent roupies. Au Népal tout ce qu'on veux des touristes c'est leur argent et tout les rackets sont bons comme enlevé les panneaux dans les trails et attendre un touriste perdu pour lui arraché le plus possible en jouant la carte des sentiments. La manière que leur commerce est arragé, il serait tous en prison pour escroqueries au Canada, malgré qu'on a beaucoup de lois mais aussi beaucoup de difficulté à les emprisonner nos escrots: au moins les Népalas eux font ça par obligation. Bon eh bien mon pressentiment se concrétise, il y a un Népalais à ma place et il ne veux pas la quitté, J'ai payé mon billet surement deux ou trois fois plus que lui pour avoir la fenêtre du bon coté pour prendre des photos mais il dit qu'il a le siège B4 mais refuse de me montrer son billet. Si j'avais été au Canada je pense que je n'aurait pas été capable de m'empêché de l'étouffer. Heureusement la petite pensée qui m'a pris trente ans à recevoir arrive à temps et je me calme prend un grand respire et me dit que les prisons Népalaises ne doivent pas être tres confortable. La route est mauvais, détrempé et ce n'est juste que tournants dangereux et précipices. Après une quarantaine de kilomètres, malheur ou plutot bonheur que ce ne soit pas arrivé dans un tournant dangereux un bris d'essieu arrière coince la roue sous l'aile de l'autobus. Le vendeur de billet sort et on essai de réparé, mais c'est à mon avis impossible sur le bord de la route pour un bris majeur de la sorte. Je pense que je viens de passer près de la mort, et je comprend maintenant pourquoi on voit tant d'autobus au bas des ravins. De toute façon mon idée est faite réparation ou pas je ne prend plus cette autobus. Ca fait déja une heure qu'on est au froid sur le bord de la route. Une jeune Sud-Africaine me regarde et je comprend qu'on vient d'avoir la même idée. On décide avec une Allemande d'aller chercher nos baggages sur le toit de l'autobus et d'en prendre une autre. Après plusieurs autobus plein il y en a un qui arrive, arrete apres qu'on lui eu fait signe et le vendeur de billets en ressort avec le sourire et les yeux en signe de roupies. Les douzes Asiatiques décident de risquer leur vie plutot que de perdre le cout du billet et de dépenser quelque deux cents cinquante roupies de plus une affaire comparativement au prix qu'on a payé. Moi et les deux autres jeunes filles on décident que notre vie vaut plus que ça et on prend l'autobus. Le voyage a été infernal. l'autobus est plein après peu de temps, on est coincé en arrière avec les baggages dans l'allée, je me fait vomir dessus par un bébé Népalais que j'avais eu la mauvaise idée de prendre pour aider sa mère. On se fait brasser ça vomis dans des sacs , la senteur est infernale et je me met à rire en passant que j'ai quand même pris la bonne décision. On arrive à la frontière apres un voyage de dix heures, fourbu mais en vie. Je prend l'autobus pour Gorakhpur avec la jeune sud-africaine. Apres un voyage de quatre heures qui était supposé en duré deux dans le bruit infernal des Indes les mauvaises routes, la poussiere (on avait du passe par la campagne un pont troué sur la route principale nous obligeant a faire un détour). on arrive dans une ville pollué et sale. Une journée éprouvante s'acheve et le bapteme des Indes frappe fort pour ma jeune compagne. Tous les hotels sont minables et sales, gare de trains pleins de mendiants et de personnes qui dort partout, la police qui fraie le chemin pour les passagers légitimes à coup de batons, senteur d'urines épouvantables, harcellements des rabatteurs et j'en passe...





Voyage au Népal (15)

Je suis maintenant en retard de plusieurs jours dans mon blog. Des frustrations, des pannes d'électricité, du mauvais temps, de la fatigue suite à des heures toujours pénibles de voyagement dans les transports, des imprévues ont tous contribué à cet état de choses. Je vais donc essayé de rétablir la discussion comme je l'ai vécu quotidiennemment. On a eu un peu de pluie hier après-midi. La température a changé du tout au tout en une demi-heure. Je m'attendais donc à une belle journée avec vu sur les montagnes ou je pourrais encore faire une dernière ascension mais pas de chance la couverture de nuages est réapparu et le soleil disparu. J'ai discuté au diner avec deux jeunes Québecois que j'avais rencontré à Katmandou. Deux personnes encore une fois intéressante dont l'un était denturologiste et avec une discussion sur le sujet m'a permis de me coucher moins niaiseux ce soir. Nous avons aussi jasé de mon voyage au Mexique en moto ce qui m'a donné encore plus la nostalgie. Nous nous sommes quitté alors qu'une grosse pluie froide débuta et dura au moins deux heures. J'ai décidé que j'avais assez de cette température et que je retournais aux Indes pour essayer de prendre une décision sur mon voyage.

lundi 28 janvier 2008

Voyage au Népal (14)



J'ai enfin vu les montagnes de la chaine de l'Annapurna, pas dans toute leur splendeur car il y avait des nuages en arrière et elle n'étaient pas détaché par le ciel bleu qui caractérise toutes les photos que l'on voit . C'est pour ça que mes photos ne sont pas très bonne. Et de toute façon il aurait fallu que je sois en haut de la montagne pour bien les photographier, mais cette fois ci je ne me suis pas fait prendre, j'ai resté en bas pour les admirer longuement et vers 10:00 hrs elles ont encore disparu derrière les nuages. Mes baggages étaient prêt pour retourner aux Indes je reste ici pour le moment. Demain c'est une autre journée. La température était magnifique certainement vingt-deux degres et un soleil chaud, j'en ai profité pour me promener autour du lac. C'est paisible ici à Pokhara surtout dans le district nord de Lakeside revenir je prendrais plutot un hotel dans ce secteur qui est moins cher mais aussi moins touristique et la plupart des hotels sont du bon coté du soleil ce qui enlève l'humidité de la nuit, marcher à partir de là est facile. Je me suis procurer un autre cd de chants Bouddhiques. J'aime vraiement cette musique, on ressent une grande sensation de paix en l'écoutant. J'ai rencontré un couple de personnes de la Colombie-Britannique plus agé que moi mais qui ont voyagé partout dans le monde, la discussion a été très intéressente. Somme toute j'ai pas vu la journée passer.



dimanche 27 janvier 2008

Pokhara (2)

Riziere

En descendant de la montagne

Pokhara (1)

Mon hotel

En montant sur le chemin de la montagne hier

Voyage au Népal (13)

Un apercu du Machhapuchhare

J'étais tres heureux ce matin, en allant déjeuner j'ai vu enfin un des sommets de la chaine de l'Annapurna, le Machhapuchhare, un des moins élevé à 6997 mètres, le plus beau à mon avis, mais qui semble plus haut à cause de sa proximité. Je pensais que les nuages allaient enfin disparaitrent et je me suis rendu vers le sentier de la Pagode de la Paix mais malheureusement après une heure et demie j'y suis arrivé complétement en sueur pour ne voir encore que des nuages. Tout était de nouveau couvert. En redescendant je ne pensais qu'à retourné aux Indes et ensuite le Canada tant j'étais décu. Le temps froid et humide des nuits du Népal n'est pas facile, l'eau de la douche a beau être chaude quand il fait environ quarante degré dans la chambre, c'est pas bien comfortable. Cependant vers 15:00 hrs, le soleil a disparu et il s'est mis à pleuvoir abondamment, je vais me donner encore une autre chance demain pour voir si cette pluie va changer les choses comme des gens m'ont dit. Décidement ce n'est pas le meilleur temps de l'année ici et il faut être tres patient. Une autre chance de pratiquer le détachement n'est-ce-pas! Je suis encore aux prise avec le dilemme de retourner au Canada puis aller au Mexique, aller vers le sud des Indes ou demeurer encore quelque temps ici. D'habitude ça prend quatre mois avant d'avoir cette sensation de vouloir retourner chez-nous et cessez de vivre de place en place mais cette fois ci après presque trois, je commence à tirer de la patte, d'autant plus que l'itinéraire fixé au début est maintenant terminé, que je ne suis pas préparé mentalement à aller ailleurs et que les chaud rayons du soleil du Mexique me manque beaucoup. Quand on sauve quelques hivers, on devient beaucoup moins résistant au froid, et notre corps ressent le manque de vitamines du soleil .


Vue sur le lac a partir de la Pagode de la Paix

samedi 26 janvier 2008

Voyage au Népal (12)

L'Annapurna c'est derriere les nuages

Un beau soleil est apparu à travers les nuages ce matin, il faisait beau dans la ville et la température était très clémente mais impossible encore de voir les montagnes. On m'a dit que s'il y avait éclairci ce ne serait pas avant trois heures l'après-midi. D'autres m'ont affirmé que sans pluie aucune chance que les nuages disparaissent. Il semble que je devrai me faire à l'idée que je ne verrai pas aucune grosse montagne ici au Népal durant ce voyage. J'ai donc décidé de faire une longue marche jusqu'à Sarangkot à environ cinq cents mètres plus haut dans les montages, j'ai passé par la route asphaltée un peu plus loin que la gare d'autobus de Baglung du vieux Pokhara et je suis redescendu par le sentier de montagne jusqu'au lac, une randonné pénible de cinq heures. Résultat le dos endolori, les pieds en feux mais miraculeusement aucune ampoule. A 14:00 hrs quand je suis redescendu du point le meilleur pour les voir aucune éclairci les nuages bloquent complétement les montagnes. Au diable le régime végétarien, j'ai mangé du poulet grillé, des légumes, des frites et une grosse salade en arrivant, mon gros déjeuner et mes quatres bananes en montant n'avaient pas suffit , j'étais affamé. Ensuite une bonne coupe de cheveux et un massage de tête et d'épaule (les coiffeurs font ça ici pour ceux qui penserait mal sur mon compte). On va bien dormir ce soir...

vendredi 25 janvier 2008

Voyage au Népal (11)

La vue a partir du restaurant lors d'un arret

Vers la fin de l'après-midi, j'avais été informé par un employé de l'hotel que la grève et les manifestations étaient terminées, le gouvernement était revenu sur sa décision d'augmenter les prix du pétrole. J'ai donc pu prendre mon autobus pour Pokhara ce matin à sept heures. Le trafic étant intense ça a pris plus d'une heure avant de sortir de la ville. Même aux intersections où ils y avaient des policiers, ces derniers ne semblent jamais en controle de la situation. Deux choses restent toujours synonymes de pays du tiers monde: incompétence et corruption. Pour parcourir les deux cents cinq kilometres il a fallu sept heures en enlevant les temps d'arrêt pour manger. La route plus large est asphaltée mais en mauvais état, elle suit différente rivière sur la majorité de son parcours nous offrant beaucoup de beaux points de vue mais pas aussi grandiose que celle de Birganj à Katmandou. J'aurais par contre bien aimé la parcourir en moto. Je n'ai pas pu faire de photos cette fois, en autobus c'est pas évident. Bien qu'il faisait soleil, il y avait quand même du brouillard dans les hauteurs et en arrivant à Pokhara on ne pouvait pas voir l'Annapurna les nuages recouvrant entierement les montagnes. Décidement je ne suis pas chanceux avec les montagnes. Ici il fait un peu plus chaud qu'à Katmandou, Pokhara étant à quatre cents mètres plus bas. L'électricité a manqué comme d'habitude et mon hotel n'ayant pas de génératrices on se retrouve à la chandelle, moi j'aime ça c'est tranquille. Mais ici on sait à quelle heure on en aura pas: ce soir ce sera de 17:00 à 20:00 heures; un rationnement je suppose et on peux agir en conséquence et comme la nourriture se fait avec le gaz, pas de problèmes pour manger. La ville est située sur le bord du lac Phewa Tal, le second plus grand du pays. Quand le temps est clair on peux voir se réfléter la chaine de l'Annapurna sur ses eaux à partir de la Pagode de la Paix. Si le temps peut changer je ferai la randonnée jusque là.

Un petit temple sur le bord du lac de bonne heure ce matin

mercredi 23 janvier 2008

Voyage au Népal (10)

Un pneu en feu dans la rue

Les protestations ont continué ce matin mais en s'intensifiant. Rien ne fonctionne et je n'ai pas pu prendre mon autobus pour Pokhara. J'ai réussi à déjeuner de bon heure mais maintenant tout est fermé a part quelques épiceries où je me suis procuré des biscuits et de l'eau. Les rues sont bloqués par des pneus en feu un peu partout et avec l'air complétement toxiques il est difficille de respirer. Le résultat un gros mal de tête. Pour le moment il n'y a pas de violence mais les policiers ont leur équipement anti-émeute. Si la situation continue à se détériorer, je prendrai les mesures pour me rendre à l'ambassade canadienne, mais on est encore loin des gros troubles je pense. Donc situation presque normale pour moi dans un environnement trouble. Je vais demeurer dans l'hotel en essayant d'aller manger pas loin ce soir, de toute façon ici j'ai l'internet sur place pour communiquer. Quand les gens en ont assez de se serrer la ceinture tout peut changer très vite comme je viens de le constater ici.

Manifestation Maoiste

mardi 22 janvier 2008

Voyage au Népal (9)

Il faisait froid ce matin en me levant et le temps était couvert, pas de bon augure pour un vol au dessus de l'Everest. A 06:00 je prend le taxi pour l'aéroport. Je suis chanceux j'arrive dans les premiers et j'ai un des meilleurs sièges en avant des ailes. Mais malheureusement après une heure d'attente dans l'aéroport et dans le petit autobus sur le tarmac, on annonce que le vol est cancellé du au mauvais temps sur l'Himalaya, tout est couvert. Je réfléchi à ceux qui se sont préparés toute leur vie pour l'escalade de l'Everest, qui ont peiné des semaines sur ces pentes et qui sont obligés de rebrousser chemin à quelques dizaines de metres du sommet parce le vent vient de tourner... Mon billet d'autobus acheté, et mes arrangements fait pour Pokhara, je ne peux essayé une autre journée. Il eu été plus intelligent de prendre ce vol à mon arrivé à Katmandou, mais bon on ne pense pas à tout. J'obtiens un remboursement à l'agence de voyages sauf pour les taxis bien sur. Je n'étais pas du pour voir l'Everest cette année, peut-être faudra t'il que je le fasse à pied, ce trek jusqu'au camp de base, afin de pouvoir l'admirer. Si un de mes enfants veux relever le defi, un jour je le ferai. L'an prochain j'ai comme projet de parcourir le chemin de Compostelle, des Pyrénées en France jusqu'à Santiago de Compostella en Espagne, huit cents kilometres à pied, je serai donc prêt pour le trek de L'Everest. Donc c'est pas grave et de toute façon à Pokhara on a une vue du somptueux massif de l'Annapurna, sans même se déplacer. Des fois il vaut mieux avoir eu la fibrilité de l'attente sans résultat qu'un résultat décevant parfois à l'accomplissement. Je me dis ce n'est que partie remise...
Et en plus tout est bloque dans les rues ce matin a cause de l'augmentation soudaine du petrole par le gouvernement. Esperons que l'autobus ne sera pas cancelle demain !!!

dimanche 20 janvier 2008

Voyage au Nepal (8)

Je me dirige vers un petit restaurant népalais où je vois rarement des touristes. Il est caché dans un passage du quartier touristique Thamel, je l'ai découvert par hasard en allant porter mes vêtements à nettoyer. C'est l'endroit où je vais quand j'ai envie d'un daal bhaat repas traditionnel des Népalais composé de riz avec soupe aux lentilles et légumes au curry , la plupart du temps pommes de terre, aubergines et épinards. L'électricité est encore coupé dans le quartier et les génératrices ronronnent en face des boutiques du voisinage. La patronne une dame assez agée m'accueille toujours avec un sourire et le "Namaste" de bienvenue, ici heureusement pas de génératrice, un éclairage paisible fournit par la lumière tamisée des chandelles sur les tables des clients présents, ajoute à l'ambiance. Le jeune garçon probablement un membre de la famille vient déposer une chandelle sur ma table et l'allume. Une petite fille s'amuse avec les ombrages créées par les flammes dansantes des bougies sur le mur. Des effuves d'encens réjouissent mes narines, je commence mon repas qui est succulent et soudainement la tension des derniers jours a disparu. C'est vrai que cette après-midi j'avais été emmagaziner les rayons du soleil qui avait été peu présent ces derniers jours en lisant dans une cour intérieur du quartier Thahiti Toll où il y a un autre très intéressant stupa.
Ma soeur qui m'a beaucoup supporté dans les moments difficiles de ce voyage m'avait demandé de dire bonjour à l'Everest pour elle, ce ne sera pas après une marche de plusieurs jours mais sur le vol de mardi matin de Buddha Air. Un vol d'une heure avec une vue panoramique sur l'Himalaya et des commentaires sur les pics dont l'Everest ou chaque passager bénéficie d'un hublot et d'une visite dans le cockpit. Ce sera les prochaines images que vous verrez sur le blogue. Je me rappelle Bete une mexicaine de Melaque malheureusement plus de ce monde qui disait: " Demain sera une meilleure journée..." en effet aujourd'hui a été une meilleure journée.

samedi 19 janvier 2008

Voyage au Népal (7)


Les habitudes négatives sont formées lorsque nous ne portons pas assez attention à notre comportement physique ainsi que nos processus mentaux et verbaux. C'est ce qui m'est arrivé ces derniers jours. J'ai beaucoup apprécié faire mon blogue depuis le début de ce voyage, un des inconvénient de voyager seul c'est ne n'avoir personne pour partager ces bons moments. et tout le monde sais que si on ne partage pas notre bonheur il diminue rapidement, le blogue comblait par le fait même ce besoin en essayant de mettre du nouveau, des couleurs, de belles images devant les yeux de ceux qui avait la gentillesse de me lire. Par contre ça c'est un peu retourné contre moi car cela contituait quand même un gros travail, en plus d'avoir la frustration constante de jongler avec des connexions internet souvent non efficace et des ordinateurs vieillots. Il arrive parfois que ça prend dix minutes pour télécharger une photographie et que la connection se coupe à la dernière minute, moi qui est habitué à de la "vraie haute vitesse" chez moi et que n'ayant pas encore réussi à maitriser mon coté perfectioniste, la frustration attaque mes nerfs et s'accumule subtilement dans mon système. J'ai maintenant l'impression que j'ai toujours du texte à produire et une date butoire à rencontrer. C'est pas ça être à la retraite. Je ne prend donc pas assez de temps pour travailler sur moi-même et croyez moi, mon mauvais caractère nécessite beaucoup plus de travail que la majorité des gens. Je vais donc essayé de reprendre le controle de moi-même et réduire la vitesse de production du blogue. Envoyez-moi des courriels, vous savez tout ce que je fais mais moi je n'ai malheureusement pas votre blogue pour avoir des nouvelles...



vendredi 18 janvier 2008

Voyage au Népal (6)

Le Tsamchen Gompa juste à coté du stupa


Bodhnath à six kilometres de Katmandou possède le plus gros stupa du Népal soit un des plus grand du monde, mais son importance tient au fait qu'elle est constitué d'une forte population d'exilés Tibétains. Pour les bouddhistes Tibétains c'est un centre religieux très sacré. On y retrouve aussi plusieurs monastères (Gompa) et beaucoup d'étudiants du Bouddhiste du monde entier. Ca me rappelait Bodhgaya. Il y a cent huit effigies du Dhyani Bouddha Amittaba qui ornent la base du tertre circulaire et on y voit cent quarante sept niches contenant chacunes cinq moulins à prières portant le mantra "Om mani padme hum" qu'on entend aussi chanté un peu partout dans les boutiques de ventes de cd (que je me suis procuré dailleurs, j'aime les chants boudhiques et spécialement les incantations tibétaines). Tout le monde fait le tour du stupa dans le sens des aiguilles d'une montre et en plus de prier avec leurs chapelets et moulins à prières personnels vont tourner aussi ceux des niches. Beaucoup de vieux Tibétains hommes et femmes en costumes traditionnels font parti de la procession et ajoutent beaucoup d'apparat à l'endroit. Les boutiques vendent des drapeaux de prières, de l'encens, des bols chantants, des clochettes, des moulins à prières en fait tout du patrimoine tibétain. J'y suis allé en tuk-tuk mais revenu en autobus bondé. La densité de la population est très forte dans ces quartiers à l'est de Katmandou et c'est la première fois que j'y ai vraiment ressenti la pollution de l'air. Il y a aussi énormement de moto à Katmandou comme en Inde et bien que consommant moins d'essence les motocyclettes ne sont pas équipées de système antipollution. J'aurai donc essayé tous les moyens de transport et je peux vous dire que j'aime bien les tuk-tuk, on est tous assis contrairemnent à l'autobus et c'est rapide car ils peuvent se faufiller plus rapidement que les gros véhicules. Il suffit de connaitre les lignes et surtout la prononciation des endroits: pour Bodhnath c'est bo-da pas évident .

jeudi 17 janvier 2008

Voyage au Népal (5)


Swayambhunath juché sur une montagne du coté ouest de la ville est comme symbole au Népal ce que le Taj Mahal est à l'Inde. Surnommé Monkey Temple parce qu'une bande de singes y habitent il est un important temple bouddhique depuis le treizième siecle. Il offre habituellement une très belle vue de la ville par temps clair. Les stupas étaient en premier des places funéraires pour y déposer des reliques de Bouddha mais ils sont devenus ensuite des structures qui représentent la philosophie bouddhique. Il y a la plate forme puis le dome et au dessus du dome, un bloc carré qui porte une paire d'yeux sur les quatres faces qui représente le regard de Bouddha, le nez est le chiffre ek un en népali signifie l'unité de toute vie et un troisième oeuil qui représente la clairvoyance de Bouddha; qui est à son tour surmonté d'une tour à treize niveau représentant les treize stades de la perfection qui mêne au nirvana, puis une ombrelle protectrice sur le pinacle. Cela symbolise aussi les cinq éléments: la base pour la terre, le dome l'eau, la tour le feu, l'ombrelle l'air et le pinacle l'éther. C'est un des monuments les plus visités du Népal. On y accède par un long et abrupte escalier qui constitue un excellent exercice pour le coeur.



Un garcon dans le petit monastere a cote du stupa

mercredi 16 janvier 2008

Voyage au Népal (4)



Du à un réveil tardif et un corps qui avait décidé qu'il devait se reposer hier, Patan avait du être remis à ce jour. Je me suis donc après le déjeuner, dirigé en face de l'esplanade Tundikhel pour prendre un tuk-tuk afin de m'y rendre. Il faisait froid ce matin et la ville avait l'air plus endormi qu'à l'habitude, la brume s'est dissipé plus tard. Patan avec Katmandou et Bhaktapur était une des cités-états qui faisait parti des trois royaumes, c'est pour ça dailleurs qu'il y a un Durbar Square dans chacune de ces villes; c'était la cité de la beauté (Lalitpur en sanskrit) car elle était un riche enclave pour les arts et sa place publique en fait foi. L'itinéraire proposé par l'office du touriste vaut vraiement la peine qu'on s'y attarde. Il serpente à travers les dédales de rues de la vieille ville et nous démontre la manière dont la vie se déroule dans les villages newar, autour de cours et de bassins. La ville est parsemée de temples et de stupas bouddhiques. Le marché qui regorge de marchandises de toutes sortes y est très animé. Même si je ne voulais rien acheté un vendeur des plus chevronné a réussi je ne sais pas encore de quelle manière à me vendre une flute, je dois cependant dire qu'elle est très belle et ce vendeur au talent et à la patience digne de mention ce devait d'être récompensé. Le problème c'est que je n'ai plus de place dans mes baggages, il va bientot falloir que je me débarrasse de mes vêtements..

lundi 14 janvier 2008

Voyage au Népal (3)

J'ai continué la lecture de mon livre hier soir, qui est somme toute une introduction à la philosophie et la pratique du Bouddhiste, mais en expliquant avec des examples concrets du monde occidental. Selon eux, il faut regarder le monde non en terme de ce qui est bien ou mal de manière absolu comme nous le faisons mais en terme de ce qui est bénéfique et non bénéfique (et ce de manière flexible pour chaque situation), une expérience différente de la moralité. J'aurais aimé lire ce livre avant d'aller à Bodhgaya, j'aurais surement eu une toute autre perspective des choses. C'est le meilleur livre que j'ai lu sur le Bouddhiste jusqu'à maintenant et je le recommande fortement. J'ai commencé à me trouver de petits restaurants typiques où vont seulement les Népalais, la nourriture y est meilleur et moitié moins cher. J'ai pas encore mangé du steak de yak ou buffalo mais ça viendra peut-être, mais pour un nouveau végétarien (hi! hi!) la marche est haute. Dans le quartier Thamel où je suis maintenant c'est touristique et les prix sont en conséquence. Je commence à planifié mes sorties en dehors de la ville dans la vallée de Katmandou. Le Durbar Square de Patan est supposé mieux que celui de Katmandou. Je pense que la meilleur manière sera d'y aller en tempos safa (une sorte de gros auto-rickshaw) ou en minibus dix fois moins cher qu'en taxi, de bon heure le matin et revenir le soir, comme ça pas de baggages à trainer et d'hotel à chercher et au pire tu prends un autre hotel et tu reviens le lendemain. Au prix que sont les hotels (le prix d'un taxi) un ou deux ça fait pas de difference, ici contrairement aux Indes c'est la nourriture qui est plus cher. Je me suis beaucoup plain du bruit aux Indes mais pour la nourriture c'était toujours délicieux et pas cher. L'avantage d'avoir du temps en voyage c'est d'apprendre la manière des gens de la place comme ça on ne tombe pas dans le piège du touriste et on découvre vraiment comment les gens vivent. Moi je marche beaucoup en m'aventurant toujours plus loin et je fais du repérage. Il ne faut cependant pas avoir peur de se perdre. Un petit GPS serait peux-être une bonne chose dans les baggages. Il y a eu une marche maoistes dans la ville ce matin, ça c'est une mauvaise chose et ça tourne parfois au couvre-feux ou l'armée tire à vue et restreint les déplacements. On dirait que dans ce voyage j'arrive toujours aux endroits quand il se passe des choses hors de l'ordinaire.

dimanche 13 janvier 2008

Voyage au Népal (2)

Si l'Inde avait été aussi calme que le Népal je ne me serais même pas posé la question à savoir si je devais retourné au Canada ou pas. Même Katmandou qui est une capitale de huit cents mille habitants est silencieuse en comparaison imaginez maintenant dans la campagne. Pour le moment je me laisse vivre, et je ne suis pas pressé. Je vais passé quelques temps dans la vallée de Katmandou, puis je projette d'aller à Pokhara une ville sur le bord d'un grand lac d'ou l'on voit la chaine de l'Annapurna à partir de la pagode de la paix. Je me suis un peu éloigner du circuit touristique ce matin pour aller au sud de Durbar Square , ça donne la chance de voir vraiement le visage normal de la ville. A un endroit on venait de sacrifier un buffalo devant un temple, ailleurs les femmes faisaient leur lavage à une citerne un genre endroit plus bas que le niveau de la rue. Les gens ne se sentent pas assailli par les touristes et c'est plus facile de faire des photos. En tout cas je me sens beaucoup plus calme qu'avant et ça fait du bien. Hier j'ai commencé le livre :" The Essence Of Buddhism" de Traleg Kyabgon. J'en avais déja lu au Canada mais c'était pénible, celui la est dans un langage normal avec des exemples concrets et donc beaucoup plus intéressant. Ce bouquin était dans la bibliothèque de l'hotel , livre parfois laissé par les touristes, j'aime ce genre de lecture sur lequel on tombe "par hasard" ils arrivent toujours à point...


La citerne, le buffalo a pas passe la censure

Katmandou (4)

Un coquin petit Nepalais

La vie quotidienne des marchands

Katmandou (3)



samedi 12 janvier 2008

Katmandou (2)



Katmandou (1)



Voyage au Népal (1)

Durbar Square et sa magie

Avant de commencer je vais vous racontez une anecdote sur le chemin pour venir à Katmandou. A un moment donné un homme a fait signe au chauffeur d'arrêter. Ils ont discuté quelques minutes et l'homme est allé chercher une grosse chèvre. Ils ont réussi après beaucoup d'effort a la monter sur le toit du petit camion et accompagné de son maitre ils ont parcouru environ quarante-cinq minutes sur le support à baggages. La chèvre piochait et se débatait et lorsqu'on arrivait à des endroits périlleux elle criait et une multitude de "grelots" tombaient de tous les cotés du toit, sur le pare-brise au grand rire du petit Népalais à coté de moi. Je ne sais pas si le chauffeur a été dédommagé pour les érafflures à la peinture du camion causés par les coups de sabots répétés mais je peux vous dire qu'avec l'adoration que certain ont pour leur véhicule au Canada je suis certain de ne pas y voir ça.
Et maintenant que dire de Katmandou: fascinante, hallucinante, énergisante, je pourrais faire deux milles photos ici. Tout y est spéciale, une multitude de temple avec une valeur historique sans précédent, des gens calmes et gentils, un air très pur malgré la multitude de véhicules qui y circulent, des centaines de restaurants qui font honneur à la gastronomie de plusieurs pays, un soleil chaud et bienfaisant après les nuits froides du mois de janvier et je ne suis pas matérialiste comme vous le savez mais ici je pourrais repartir avec un camion plein de belles marchandises.
je me suis promené dans les rues de la vieille ville et surtout le fameux Hanuman-dhoka Durbar Square une multitude de temples et de sanctuaires Hindous et Bouddhistes qui nous démontrent l'esprit culturel et religieux des Népalais. C'est la où les rois sont couronnés et où de grands festivals ont lieu depuis des générations. Tout simplement magique...

vendredi 11 janvier 2008

Nepal (1)

Des paysages fantastique au Nepal

La culture en montagne

Nepal (2)

Au milieu de nulle part
Pas de probleme ce sera delicieux

Voyage aux Indes (55)

Raxaul a cinq minutes de l'enfer!

Eh bien après trente-six heures sans dormir j'ai finalement déposé ma tête sur l'oreiller. Je suis arriver sain et sauf à Katmandou au Népal épuisé mais content. Il y avait deux autobus de Bodhgaya à Patna, une à 07:00 hrs et l'autre à 14:00 hrs. J'avais décidé de prendre celle du matin afin de pouvoir en prendre une de jour pour me rendre de Patna à Raxaul si elle existait car ce n'était pas recommander de voyager de nuit dans cette région du Bihar. Le voyage de trois heures en a pris cinq, les routes du pauvre Bihar n'étant que trous et bosses. Dans les campagnes, la vie avait l'air normal et c'était beau, les gens semblaient bien et partout le fourrage était en abondance, mais dans les villes c'était le contraire, pauvre et sale, les rues défoncées,et une senteur d'égout. Patna la capitale, qui fut jadis la plus grosse ville du monde moins pire que les petites villes mais avec une grosse pollution de l'air. Malheureusement il n'y avait pas d'autre autobus de jour et j'ai du attendre à la gare de 12:00 hrs à 22:00 hrs, à part quelques sorties pénibles pour aller manger autour dans des gargotes douteuses en espérant ne pas être malade;mes baggages étant trop encombrants et pesants. La prochaine fois que je voyage dans ce genre de pays , ce sera avec un baggage à main seulement, je me le jure. Ce fut long et pénible de passer ces dix heures aucun touriste autour avec un paquet d'énergumènes pas très rassurant qui t'épient constamment, comme il y a trente cinq ans dans les pires coins du moyen-orient. Finalement j'ai pris l'autobus "deluxe" de l'état du Bihar que je ne décrierai pas pour offenser vos oreilles. Mon siège n'etait pas trop brisé comme certain mais le pire passager était à coté de moi. Un pauvre mec avec une haleine de yak et une couverture sur le dos qui sentait les égouts. Le voyage de huit heures en a duré dix. Des fois je pensait qu'on avait quitté la route et qu'on roulait dans le champs à dix kilomêtres heures, mais impossible de le savoir, il faisait trop noir et sur les heures du matin une brume froide à couper au couteau. Et mon nauséabond "compagnon" de voyage avait la mauvaise habitude de se coucher la tête sur mon épaule. Après la troisième fois, il ne comprenait pas l'anglais mais avec le ton que j'ai pris, il a compris le message... On est arrivé à Raxaul sain et sauf même les bandits ne sortent pas dans un temps pareil. Raxaul un endroit que tu ne souhaiterais pas même à ton pire ennemi: tu tournes à droite et cinq minutes après c'est surement l'enfer, vous savez l'endroit où on va en mourrant quand on a fait tout ce qui était "péché" dans la vie. Après les formalités d'usage aux douanes de l'Inde et du Népal on arrive à Birganj une ville non moins cahotique (probablement à cause de sa proximité avec l'Inde) et après une heure assez stressante, je vous épargne encore les détails, ce serait dangereux pour le coeur de mes vieux parents je me suis trouvé un petit camion style jeep de huit personnes pour Katmandou. En autobus c'est huit à dix heures, ça a pris six heures en mais en arretant souvent. La route une voie de large une grande partie du temps pas pavée était de loin la plus épeurante que j'ai pris dans ma vie, parfois il restait un pied sur le bord et ensuite le précipice mais des paysages superbes, une expérience inoubliable, qui vaut à elle seule le voyage. Je ne regrette pas mon choix d'être venu au Népal, il fait un peu froid mais je suis très bien dans ma chambre et pour la première fois depuis deux mois je m'entend penser , il n'y a pas de bruit et mon cerveau commence à s'en remettre.


La route vers Katmandou belle mais epeurante

mardi 8 janvier 2008

Voyage aux Indes (54)

Eh bien après la visite de tous les temples bouddhistes, il ne reste pas beaucoup de choses à voir à Bodhgaya à part une pauvreté extrème. Le Bihar qui possède le plus haut taux d'analphabétiste du pays fait face à une corruption des autorites, la lutte de castes, le banditisme et le combat des naxalites, activiste communiste. Pas surprenant que c'est l'état le plus anarchique et le plus pauvre du pays. Je ne compte pas demeuré ici bien longtemps, le bruit continuel, la poussière et le harcellement des mendiants sont très difficille à supporter. Le problème est que si je me dirige vers Katmandou je devrai faire le trajet en autobus. De longues heures dans une région très dangereuse sujette à des attaques de bandits sur les autobus. Je me sens beaucoup moins relaxe qu'au Rajasthan. Si je pars demain ça peut prendre quelques jours avant de pouvoir donné des nouvelles sur le blog donc ne vous en faites pas on se retrouvera à Katmandou.

Bodhgaya (3)

Statue de Bouddha à l'intérieur du temple Mahabodhi

Le bassin du lotus

lundi 7 janvier 2008

Bodhgaya (2)

Moine autour du temple

Un champ de culture en dehors de la ville

Voyages aux Indes (53)

Le temple Mahabodhi

Bodhgaya a surement doublé sa population ces derniers jours, la ville est pleine de moines bouddhistes qui se préparent à de grandes prières pour la paix dans le monde. J'en ai profité ce matin pour aller un peu en dehors de la ville au temple vietnamien qui était malheureusement fermé. Il y a beaucoup de travaux de rénovation sur le site mais c'est un endroit paisible ou on retrouve la végétation du Vietnam. De ce temps ci j'ai un faible pour la nourriture tibétaine, j'ai donc pour le diner dégusté une soupe thukpa et aussi des momos (raviolis) aux légumes et au fromage, un délice. Dans l'après-midi la visite du magnifique temple Mahabodhi qui se dresse près du lieu où Bouddha délivrait son enseignement, c'est l'endroit le plus sacré du monde pour les Bouddhistes. Derrière on y retrouve l'arbre de la Bodhi, là où le prince Siddharta Gautama a connu l'éveil, il y a vingt-six siècles. Cet arbre est en fait une bouture de l'arbre originel qui avait été détruit par la femme d'Ashoka et conservé par Sanghamitta, la fille de l'empereur Ashoka qui avait construit le premier temple. Je ne sais pas si c'est la fébrilité et la ferveur des gens qui les rendaient nerveux mais je me suis fais poussé comme jamais depuis mon arrivé en Inde , tout le monde marchait très vite. Les hindoues sont trop lents, les bouddhistes trop vites. Les enseignements je veux bien, mais les rituels, j'ai beaucoup de misère avec ça. Les mendiants dehors ne semblent pas faire de gros bénéfices, mais les vendeurs de chapelets eux les affaires étaient bonnes...

L'arbre de la Bodhi

dimanche 6 janvier 2008

Bodhgaya (1)

Quand on a pas le temps de prier, le vent le fait pour nous

Le bruit, quel bruit!

Voyage aux Indes (52)

Le grand Bouddha de Bodhgaya inaugure par le Dalai-Lama en 1989

Le train était en retard mais raisonnablement. Le voyage a été très agréable, la plupart du temps à travers les champs cultivables du Bihar. La campagne indienne a l'air bien paisible à comparer aux villes. un petit vent chaud entrant par les fenêtres a permis de faire le trajet sans que les vitres ne soit descendues. Vendeurs, nourriture de toutes sortes, jeune contortionniste enlèvent la monotonie habituelle. En arrivant à Gaya c'est l'assaut des rickshaws avec des prix de vingt à cents roupies pour le même trajet jusqu'à Bodhgaya dépendant si tu est Hindoues ou touriste, pas si pire je m'en tire pour cinquante. Gaya est particulierement bruyante et poussiereuse probablement cent décibels de plus que la normale pour garder sa sanité. Boghgaya elle disons cinquante décibels en haut de la normal. Et moi qui m'attendait à un endroit paisible étant donné son caractère bouddhiste. J'avais presque envie de pleurer. Ce n'est pas encore ici que je vais trouvé le calme, décidement en Inde, c'est le bruit continuel , je pense maintenant que les autres défauts, pollution et saleté passent en deuxième. Je croyais commençer à en être immunisé mais non, au contraire, des fois quand la fatigue s'empare de moi, je me sens sur le bord de la crise de nerf et je dois tant bien que mal essayer de faire le vide. Dans deux jours, de grandes cérémonies de prières commencent, je ne peux rester dans les monastères tout est réservé et les chambres d'hotel ont comme de raisons triplé de prix. Je réussi après plusieurs voyages en rickshaw à me trouvé une chambre mais au centre de la ville et même avec les bouchons dans les oreilles c'est bruyant. La ville est completement remplie de mendiants et pour les infirmes ont dirait un concours pour te démontrer la pire infirmité. Mon initiation au détachement se fait très difficillement. Dans la vie il faut faire toujours attention à ce que l'on souhaite... on ne sais pas quelle épreuve ça nous apportera. Je vais essayé de me trouver d'autres vitamines, celles que j'avais apporté sont terminés et me reposer vers quatre heures l'après-midi , c'est la pire heure pour le bruit, une cacophonie sans fin. OM...OM...